Alexandre DUMAS père - Lot 248

Lot 248
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Alexandre DUMAS père - Lot 248
Alexandre DUMAS père Manuscrit autographe signé, De Béranger, [juillet 1857], précédé; un volume grand in-fol. de 45 pages montées sur onglets, relié demi-percaline rouge, pièce de titre maroquin noir au dos (Petitot). Hommage à Pierre-Jean de Béranger, publié dans Le Monte-Cristo du 30 juillet 1857, où le texte occupe la totalité du numéro. Le texte, augmenté d'un article consacré aux Dernières chansons (Le Monte-Cristo, 26 novembre 1857), fut ensuite recueilli dans Les morts vont vite (Michel Lévy, 1861). Le manuscrit, à l'encre brune sur de grands feuillets de papier bleu, présente quelques ratures et corrections; l'article publié porte quelques légères modifications, et plusieurs strophes de Béranger ajoutées. Le manuscrit porte à la fin une dédicace (le nom de la dédicataire et du lieu ont été surchargés): «Offert avec tous les respects du coeur à Madame P. Vialon à la Houssières» [Dumas séjourna quelque temps chez ses amis Prosper Vialon, en Indre-et- Loire, en juillet 1857]. Cette nécrologie retrace la vie du poète et chansonnier Béranger, depuis sa naissance jusqu'à ses obsèques, parlant notamment de ses engagements politiques et sociaux, ses procès, ses affections, et citant très largement ses vers. Dumas raconte aussi sa première rencontre avec son aîné, lors de la lecture de son premier drame Henri III, chez le comédien Firmin. «Béranger était alors à l'apogée de sa puissance. Benjamin Constant venait de dire de lui ce mot proverbial: - Ce bon Béranger. Il croit faire des chansons. Il fait des vers. C'était surtout le peuple qui glorifiait Béranger. L'instinct des masses ne se trompe point. Il sentait très bien que Béranger était un ardent mineur que chacun de ses chansons politiques était un coup de pioche donné sous les fondemens du trône, et il applaudissait des mains et de la voix, au hardi pionnier qui creusait la tranchée par laquelle le peuple arriverait un jour aux Tuilleries. Aussi Béranger jouissait d'une influence énorme. [...] On savait Béranger complètement acqui
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