François de Bonne de CRÉQUY (1624-1687) maréchal de France - Lot 81

Lot 81
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Estimation :
400 - 500 EUR
François de Bonne de CRÉQUY (1624-1687) maréchal de France - Lot 81
François de Bonne de CRÉQUY (1624-1687) maréchal de France L.A.S., Larinac 7 mars 1665; 2 pages et demie in-4 (portrait gravé joint). «Mestant proposay de longue main de vous avoir lobligation de quelques bons offises aupres de Sa Majesté je vous avouray franchement que je nay pas aprouvé l'envie qu'a eu ma mere de presanter un placet au roy pour obtenir le retour de ces bonnes graces et je me serois mesme opposé à sa resolution si elle ne m'avoit mandé que vous aprouvies tout a fait son instanse; mais par le silence de Sa Majesté je conais assez lhordre de mes malheurs et je vois bien que trois annees et demie dexil nabregent pas encore mon infortunne qui est si complette que je vous suplie dagreer que je vous en fasse unne petite pinture en vous disant le miserable estat où je suis réduit estant prive de la charge de general des galeres du gouvernement de Bestunne et despoulié dun domaine qui composoit la melieure partie de mon bien qui ne peut sufire à present à paier mes creanciers dont les violantes poursuittes mobligent a me defandre par lestres d'estat dans le moment que je soufre les dernieres miseres»... Il ne songe pas à exagérer ses maux, et proteste qu'«au milieu de cette calamité mon veritable desplesir est celui de me trouver eloignée des occasions de servir Sa Majesté; si en quelqu'androit du monde il me fesoit la grace de memploÿer il reconoiteroit sans doute que j'ay toutte la fidelité qun sujet fort passonné doit avoir et si j'avois plus de mouvement que dans cet hermitage de Larinac je me prometerois bien de vous faire connoitre que je suis fort reconoisant des honestetés que vous aves euues pour moy»... En post-scriptum, il avoue la mortification d'avoir reçu par un tiers une offre de M. de TURENNE d'acheter sa maison: «jay toujours pretandu vous laiser ma maison à ce que vous lestimeriez et suivre vostre volonté. Je vous le redis derechef et vous suplie de la prandre pour ce que vous croyés quel vaut si elle vous agrée encore tant soit peu»... ON JOINT une P.S., Metz 21 novembre 1674, certificat de serv
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