Romain de TIRTOFF dit ERTÉ (1892 - 1990) - Lot 161

Lot 161
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Romain de TIRTOFF dit ERTÉ (1892 - 1990) - Lot 161
Romain de TIRTOFF dit ERTÉ (1892 - 1990) Rose Marie, danseuse aux fleurs, costume orange, jaune, blanc, noir. Gouache, signée vers le bas vers le milieu et numérotée N 16-186 au dos. 37,5 x 27,5 cm. On y joint ATELIER ERTÉ, trois reports à la gouache de ce même sujet, portent un numéro N 16.186 au dos, un identifié en haut à gauche. 37,5 x 26,5 cm. Sylvie Maurisset dans le catalogue de la vente à Drouot du 13 mai 1992 indique: « N barré suivit d'un numéro autographe d'Erté (...) correspond à sa propre chronologie de création reportée dans son carnet personnel » Erté, de son vrai nom Roman Petrovitch Tyrtov, est né à Saint- Pétersbourg dans un environnement familial imprégné d'art et de culture. Dès son plus jeune âge, il a montré un talent artistique précoce, dessinant son premier costume à l'âge de cinq ans. Sa mère, femme élégante et raffinée l'a profondément inspiré et est à la source de son esthétique de la femme tout à la fois fatale, « liane » ou « sinueuse ». Enfant, son intérêt pour la mode a été alimenté par les revues de mode russes et parisiennes que sa mère lisait. À quinze ans, il part pour Paris où il commence à travailler sous le pseudonyme Erté (R (er) pour l'initiale de son prénom T (té) pour celle de son nom). Il s'initie également à la sculpture en créant dans un style Art nouveau un bronze argenté, la Demoiselle à la balancelle. En 1910, Erté s'installe à Paris, puis à Boulogne-sur-Seine. L'année suivante, il fréquente l'Académie Julian tout en travaillant sur ses dessins de mode. Ses débuts sont marqués par la conception de décors pour les collections de robes orientales de Paul Poiret, ainsi qu'en 3, pour le Théâtre de la Renaissance à Paris pour la pièce Le Minaret, dirigée par Jacques Richepin qui met en scène la célèbre Mata Hari. Sa carrière prend tout son élan et il commence à travailler pour La Gazette du Bon Ton. En 1915, il signe son premier contrat majeur avec le magazine Harper's Bazaar, magazine qui va le lancer définitivement et pour lequel il fera plus de deux-cent-quarante couvertures. Après un séjour aux Etats-Unis (1925-1928) où il avait signé un contrat avec la Metro Goldwin Mayer il fera des costumes et des décors pour des productions mémorables telles que les Ziegfeld Follies, le film Paris de Louis B. Mayer, La Bohème de King Vidor ou bien encore Ben Hur.... De retour à Paris dans les années 30, il travaille pour les costumes pour les revues des Folies Bergère. Après la seconde guerre mondiale il travaillera principalement en créant décors et costumes pour les cabarets parisiens, le Moulin Rouge, les Folies Bergère habillant Mistinguett, Joséphine Baker, Zizi Jeanmaire. Travailleur infatigable, il revient à la sculpture dans les années 60 et créé encore des bijoux et des objets d'art dans les années Erté est décédé en 1990 à Paris, laissant derrière lui un héritage durable en tant que visionnaire créatif et pionnier du design du XXe siècle
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