Gusztáv MIKLÓS dit Gustave MIKLOS (1888 - 1967)

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Gusztáv MIKLÓS dit Gustave MIKLOS (1888 - 1967)
Le grand prêtre, 1921. Tempéra sur panneau de ciment, signée et datée vers le bas vers la droite. 65,5 x 42 cm. (Restaurations). Provenance : - Galerie L'Effort Moderne, Léonce Rosenberg, N°7576 . Bibliographie : - Figurera dans le catalogue raisonné de l'oeuvre de Gustave Milos actuellement en préparation par le comité Miklos. Les archives Léonce Rosenberg conservent une quittance de règlement en date du 3 aout 1921 pour cette oeuvre. Nous remercions le Comité Gustave Miklos qui a aimablement confirmé l'authenticité de cette oeuvre et qui nous a indiqué qu'il existait dans le fonds de leurs archives un poncif de ce même sujet. Miklos est né le 30 juin 1888 dans une famille modeste à Budapest. A l'École Royale des Arts décoratifs de la capitale, il apprend les techniques de l'art du vitrail, de la tapisserie, du métal, de l'émail et de la sculpture. . Afin de poursuivre sa formation artistique, Miklos part s'installer à Paris en 1909 où il rejoint son ami Joseph Csaky à la Ruche. Il fréquente les cours de dessins de l'École Spéciale d'Architecture et suit l'enseignement de Le Fauconnier à l'Académie de La Palette. Il expose ses premières peintures au Salon d'Automne en 1910 et 1911. Il emprunte alors les chemins du cubisme. En 1913, une de ses peintures cubistes est sélectionnée pour une exposition itinérante Exhibition of Cubist Paintings organisée par Taylor Son & Co à Cleveland. De cette période, on ne connaît que peu d'huiles sur toile cubistes. Seule une est actuellement connue. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Miklos est envoyé sur le front d'Orient. Il découvre alors l'art byzantin, les ors, les bleus et les rouges des mosaïques qui ornent les voûtes des basiliques à Salonique en Grèce. En 1922, Miklos rencontre le graveur et éditeur François-Louis Schmied (1873-1941) alors qu'il travaille le métal repoussé dans l'atelier parisien du dinandier suisse Jean Dunand. De leurs passions artistiques communes naît une amitié qui durera jusqu'au décès de Schmied. Schmied est subjugué par l'univers poétique de l'artiste hongrois. Ils concluent un accord secret selon lequel Miklos va lui fournir ses dessins pour des illustrations de livres, des projets de reliure, des fontes émaillées et des tableaux. En acceptant que l'éditeur les signe de son nom, Gustave Miklos renonce ainsi à la renommée que son talent aurait pu lui apporter de son vivant. Quant à Dunand il lui demande de fournir de nombreux dessins pour les panneaux, vases et paravents qu'exécutent en laque les ouvriers de l'atelier. Comme pour Schmied, Miklos n'a pas signé ses créations, au contraire de Paul Jouve, de Jean Lambert-Rucki et de Jean Goulden. Cette signature aurait probablement trahi le pacte conclu avec Schmied. C'est donc au travers de sa sculpture que Miklos s'épanouit pleinement dans sa vie d'artiste. En février 1923, le marchand d'art Léonce Rosenberg lui propose sa première exposition monographique où il présente au public des oeuvres en plaques de métal repoussé. Miklos fait partie des membres fondateurs de l'UAM et participe à toutes les expositions du Pavillon de Marsan. De son vivant, Miklos n'a été connu que pour sa partie sculptée, restée longtemps réservée à des cercles restreints. Ses collectionneurs, réguliers ou ponctuels, étaient, entre autres, François-Louis Schmied, Marcel Coard, Robert de Rothschild, Laurent Monnier, Jean Dunand, Jeanne Lanvin, ou encore le plus fidèle, Jacques André. En 1940, Gustave Miklos s'installe à Oyonnax et enseigne la sculpture à l'École des Matières plastiques. Il y décède en 1967. Sources : Internet : https:// www.comitegustavemiklos.fr/gustave-miklos /.
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